Accueillir à distance, créer un climat de confiance
Révision datée du 27 mai 2016 à 08:41 par Luc.bailly ac-rouen (discussion | contributions) (→Les craintes :
prise en compte des commentaires)
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Sommaire
Pourquoi est-ce difficile ?
Avant
- Première difficulté : faire en sorte que les acteurs aient envie de suivre le parcours. Avant même qu’il ne commence, il faut se préoccuper de la participation de chacun.
- Question de l’adhésion : quelle part de choix, de liberté a été laissée au stagiaire sur la participation à la formation ? Quelle négociation ?
- Lors d’une première expérience : entre l’annonce du parcours et le lancement réel, des inquiétudes s ‘installent, des fantasmes font émerger des craintes liées à l’outil, au contrôle...
Les craintes
- Sentiment d’isolement : crainte d’être seul devant l’ordinateur.
- Inquiétudes liées à la plateforme : ce qu’on peut voir, ce que voit l’IEN… posture de chacun.
- Méconnaissance du formateur, des participants.
- Crainte de s’exposer : « est-ce qu’on verra ce que je fais ? » et aussi "ce que je ne fais pas ?"
Quels sont des principes de l’action ?
- Identifier clairement les besoins des apprenants en amont d'un plan de formation
- Donner une part d'autonomie aux apprenants dans leur choix de parcours de formation
- Mettre en oeuvre une démarche explicite ( pas d'implicite ) :
- Déconstruire les fantasmes en réduisant la distance entre les représentations des apprenants et la réalité de M@
- Privilégier dans la mesure du possible des formateurs déjà connus des apprenants
- Présenter le statut des formateurs et notamment en précisant leur champ de compétences ou de connaissances.
- Constituer le collectif au travers d’activités collaboratives synchrones (tout en permettant l’asynchrone) : écriture collaborative (Etherpad) / tableau blanc classe virtuelle pour permettre aux personnes de s’exprimer sans être reconnu.
Quels sont les pièges à éviter ?
- ne pas prendre en compte les fantasmes sur Magistère et le déroulement du parcours
- négliger l'implicite, le non-dit
- ne pas expliciter le "qui voit quoi", "qui fait quoi".
- ne pas équilibrer la parole entre "experts" et les "novices" (que les experts monopolisent la parole)
- négliger la mise en confiance (rencontres, inspections, vécu...) en amont de la formation
- ne pas présenter les acteurs et négliger les temps de présentation et d'échanges en début de parcours
- même si on a des attentes d'attitudes professionnelles, le facteur humain reste présent
- Prendre garde au ton utilisé, au vocabulaire, qu'il soit écrit ou oral.
Comment progresser collectivement sur ce point ?
- Posture du formateur : développer des postures d'écoute bienveillantes, favorisant la prise de parole de tous.
- Prévoir des temps d'échanges de pratique entre formateurs pour enrichir collectivement les stratégies de formations.
- Mise en place des plans de formation : combiner l'attente institutionnelle et les besoins identifiés. Construire une inscription dans les formations permettant un choix des stagiaires.